Réchauffé c’est déjà cuit
RE3R, c’est la fainéantise sur 50 gigas de données. Moteurs, assets, animations, sons, menus… c’est juste RE2R rebadgé avec des nouveaux skins de persos et trois quatre nouveaux décors. Et tu te dis donc que vus la qualité du 2, ça ne peut être qu’un bon point ?
C’est la que je vais rétorquer : « la beauté intérieure, ça compte ! »
RE3R nous amène donc à nouveau à Racoon City, mais cette fois-ci avec Jill Valentine, héroïne en tandem avec un certain Chris Redfield du premier opus. Après une intro vraiment excellente et je pèse mes mots, il est temps de prendre le personnage en main.
Animation, gameplay, c’est ni plus ni moins que le 2R à un détail prêt : la touche R1 propose un système d’esquive. Cette feature de gameplay, je l’ai d’abord vue d’un bon œil, trouvant l’idée judicieuse, puisque qu’elle aurait été plus que salutaire dans un second épisode où on avait souvent l’impression de diriger un 33 tonnes. Entend par là qu’en comparaison au divin Dead Space, on se sentait plutôt « serré » en maniant le perso. Une sensation de lourdeur, rendant le personnage aussi vif que les zombies qu’il combattait.
Mais pourtant cela fonctionnait vraiment bien, le jeu ayant un rythme très bien maîtrisé.
C’est d’ailleurs en jouant à RE3R que l’on prend conscience que le 2R est brillant.
Cette touche d’esquive est là pour fluidifier les combats et nous sortir de mauvaises passes. Mais manette en main, c’est brouillon et peu intuitif. Et cet ajout se fait au prix de suppression de quantité d’autres features de gameplay présentes dans le 2R.
Se débarrasser de l’étreinte d’un zombie à l’aide d’une grenade ou d’un couteau ? Ce n’est plus possible. Réduire les jambes des zombies en charpie pour pouvoir les ralentir ? On oubli aussi. Ici seul compte le tir et l’esquive. La quantité de munitions disponibles me met rapidement la puce à l’oreille. On va tirer jusqu’à plus soif.