Fly me to the moon…
Patel est une scientifique de génie. Elle travaille sur un système de gestion de polarité. La découverte de ce système se fait par des déplacements de cubes. Une gâchette sert à donner une polarité à un cube, l’autre gâchette à l’inverser. Les codes couleurs ne me dépaysent pas. Rouge pour une polarité, bleue pour l’autre. Et donc, je ressors mes cours de physique. Le jeu repose sur cette notion de polarité positive et négative, mais pas que. Nous avons des passages requérant de devoir franchir des portails, des plaques de polarité pour attirer ou rejeter un cube et des téléporteurs. Oui oui, le jeu est complet et sollicite tes méninges à chaque seconde. Le tout brille par sa courbe de progression intelligente. Les mécaniques s’étoffent sans nous brusquer.
…Let me play among the stars
Visuellement, le jeu est assez propre, sans me subjuguer. L’ensemble est de bonne facture. Astucieux, le titre l’est. Pour casser la monotonie des décors, il choisit d’utiliser l’idée de terraformation pour nous faire découvrir une forêt ou des contrées enneigées, entre autres. Les environnements sont donc variés, mais pas d’une beauté transcendante. Le jeu ne marquera pas les esprits par ce biais. C’est vraiment par le prisme de son gameplay que le jeu est bon. Les puzzles sont inventifs, parfois retors. Non content de découvrir des mécaniques de plus en plus complexes, le titre prend même la peine d’ouvrir son terrain de jeu. Avare en conseils, nous devrons prendre le temps d’observer notre environnement afin de comprendre les mécaniques.
Par contre, il est clair qu’on est loin du génie scénaristique d’un Talos Principle. Le jeu flanche scénaristiquement parlant. Le fil rouge ne nous implique jamais, à mon grand regret.