Someone Kill the DJ
L’EDM (Electronic Dance Music) règne en maître sur la ville, et tout autre style de musique est prohibé. Sur ce postulat simple, le jeu va nous emmener dans du boss fight entrecoupé d’exploration et de petits niveaux de combat contre des mobs basiques. Une formule proche de l’excellentissime Furi, mais en plus accessible. Le lien avec la musique est indéfectible dans NSR, et grand bien lui fasse. Le fait qu’il allie mes deux passions à savoir le JV et la musique augmente mon degré d’exigence, et NSR s’en sort plutôt bien. Mais pas partout.
Commençons par l’ambiance sonore. Elle est réussie, que dis-je, elle est géniale. Mais pour expliquer son niveau de qualité, je dois faire un parallèle avec les boss. Chaque boss est découpé en phases. L’EDM étant la musique principale du jeu, à mesure que nous passons les phases de boss, la musique devient de plus en plus rock, créant une sorte de mash-up entre les deux styles. C’est très habile, très agréable à écouter et cela renforce le dynamisme des joutes. D’ailleurs, chaque combat se fait au rythme de la musique. Les ennemis attaquent en rythme, et nous devons utiliser le tempo pour trouver le bon moment d’attaque. Une oreille musicale n’est pas nécessaire, mais autant vous dire que jouer sans tendre un minimum l’oreille sera compliqué.
Étant donné que la partie sonore est une franche réussite, cela ne sera pas un effort considérable…
L’univers du jeu est coloré, bien trouvé et assez fun. Graphiquement par contre, le tout est assez daté, même si bien plus beau qu’un Furi. Mais le charme du soft opère, grâce à un chara-design vraiment cool. Oui oui, cool. C’est fun, sans prise de tête et légèrement décalé. Les dialogues, doublés par un casting plutôt sympa et assez surprenant (Kayane, Julien Chièze…) sont très marrants et simples. Presque simplets diront certains. Disons que ça ne vole pas vraiment haut, mais en même temps le jeu n’est pas vraiment du genre à poser des questions métaphysiques.
L’ambiance générale est donc bonne, dans la moyenne haute.