Tears in the rain
L’environnement sonore est à saluer. Cette sensation de vie dans cette ville cradingue est notamment dûe à une ambiance sonore de qualité. Les compositions musicales se rapprochent d’un Vangelis. Du synthé lourd, des mélodies bossées et dans le ton, c’est un sans faute. Doté d’un gameplay simple, d’un visuel léger de prime abord et d’une accroche suffisante, je commence gentiment à me dire que le battage autour du jeu est mérité… Je n’étais pas au bout de mes surprises.
Lors de sa sortie sur PC, le jeu souffrait d’un écueil qui revenait souvent : les phases à pieds illisibles. Le développeur à donc eu la brillante idée de proposer une caméra bien plus proche, voire même une vue FPS. Cela enlève un peu de charme au soft, car on se retrouve face aux textures peu reluisantes. Les PNJ n’ont pas du tout la ressemblance de leur vignette des dialogues, il faut dégainer son imagination. Je lui préfère donc la vue TPS un peu plus reculée, conservant ainsi le charme de l’environnement. Moins de lisibilité, plus de charme. À toi de choisir…
Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
Il y a une sensation de vie palpable. Le monde est vivant, malgré un nombre de personnages limités au sol. D’ailleurs, il est assez agréable de voir des personnages très très bien écrits. Le studio a eu l’intelligence de donner une profondeur colossale à son univers grâce à son écriture. Les PNJ sont hauts en couleurs, variés et possèdent une vraie personnalité. Remplir nos quêtes nous demande d’arpenter la ville donc, en utilisant soit des « autoroutes » nous permettant de voler plus vite, soit de virevolter librement entre les bâtiments. Le gameplay est classique, sans fioritures. Rien de bien transcendant, mais étrangement, le jeu me prend et ne me lâche pas. J’ai envie de voir son scénario s’étoffer, j’ai envie d’entendre Rania interagir avec l’IA de son véhicule. J’ai envie de comprendre la raison de ma livraison, de savoir ce que contient mon colis. Le jeu c’est ça. C’est une écriture sans faille qui nous happe de bout en bout. Pourquoi ? Ben bonne question tiens…
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